Si
on te refuse ta place en fac à Paris I, Paris IV,
Orsay & Créteil
(fac en province, nous consulter)
Un seul numéro
0140463227
ou
Première
difficulté, s’inscrire à Paris IV
Les
premières inscriptions en fac après le bac
sont gérées au niveau de l'Ile-de-France,
par le tristement célèbre système
RAVEL. En janvier, on fait une préinsciption par
Minitel, en juillet, on est convoqué pour s’inscrire,
en principe, du moins. Ce système a fait la preuve
de son incapacité à gérer le flux
des arrivants. Des centaines de bacheliers restent sans
fac, ou sont affectés dans une filière dont
ils ne veulent pas.
Le cas le plus classique: la charmante machine ne sait
pas qu’on peut avoir aussi son bac en province. Si tu
es dans ce cas, elle n’enregistre pas ta demande.
Deuxième cas, encore plus incroyable: la pauvre
bête a des moments de fatigue. Quand elle est surchargée,
elle n’enregistre pas ce que tu tapes. Mais comme elle
n’est pas contrariante, elle ne te dit rien. Et tu as
la surprise de ne rien recevoir en septembre.
Troisième cas: les bacheliers des années
précédentes. Rien à faire, RAVEL
ne veut pas savoir que ça existe...
De plus, on conseille souvent de mettre plusieurs voeux
différents, sans dire que RAVEL ne tient pas toujours
compte de l’ordre dans lequel ils sont exprimés.
Tu peux donc te retrouver dans une filière dont
tu ne veux pas, que tu as mise en troisième vúu
parce qu’il en fallait trois.
Enfin, pas question évidemment de changer d'avis.
Si en juillet, tu as changé de projet depuis l'hiver,
personne ne veut le savoir.
Dans
tous ces cas, quand tu arrives à Paris IV pour
demander à t’inscrire quand même, on te répond
" C’est trop tard, revenez l’an prochain". La seule chose
existant pour assurer le droit de tout bachelier à
s’inscrire en fac prévu par la loi, c’est la fiche
rectorale. Tu la retires vers le 15 juillet et tu finis
par obtenir une place " dans la limite de celles disponibles
", c’est à dire... n’importe où...
Autre possibilité: t’adresser à l’AGEPS.
Le président de l’Université a le pouvoir
d’inscrire qui il veut à Paris IV. C’est avec lui
que nous négocions. Nous tenons des permanences
en juillet et septembre pour recueillir les dossiers des
étudiants sans fac et les lui présentons,
en insistant sur le droit que devrait avoir tout bachelier
de s’inscrire dans la filière de son choix. Il
nous est arrivé de devoir envisager d’occuper une
partie de la Sorbonne pour nous faire entendre.
Dans la majorité des cas, ça marche: 150
des étudiants de première année en
1998/1999 ont été inscrits par nous de cette
façon.
Pour les réinscriptions d’une année sur
l’autre, par le 36-15 Sorbonne, il n’y a en principe (touchons
du bois !) pas de problème (sinon de retard, comme
l'an passé). Mais si on te refuse cette réinscription,
n’hésite pas à t’adresser à l’AGEPS.
L’AGEPS
demande : RAVEL au placard ! Cette affreuse
machine a fait trop de mal. Elle doit être remplacée
par un système plus efficace. Le ministère
ne peut continuer à nier les problèmes
qu’elle provoque: la mauvaise foi a ses limites.
L’AGEPS a obtenu : chaque
année, des dizaines d’étudiants victimes
de RAVEL sont inscrits grâce à nous. En
1998, ils étaient 150 à Paris IV. Nous
sommes la seule organisation étudiante à
pouvoir revendiquer un tel bilan.
Droits
d’inscription: ce qu’il faut savoir!
L’augmentation des droits d’inscription est un des (nombreux)
aspects de la dégradation de la condition étudiante.
En 1984, l’inscription coûtait 100 F, et la sécu
était gratuite. Depuis, tous les ministres ont
dit vouloir aider les étudiants, mais l’augmentation
a été constante, sans qu’aucune justification
en soit jamais donnée. L'an passé, les
droits étaient de 825 F, plus 15F de médecine
préventive. Au moment où nous imprimons
ces lignes (4 juillet !), le montant que nous paierons
cette année n'a touours pas été
fixé.
C'est d'ailleurs le seul point qui soit en train d'évoluer.
L'idée est de plus en plus souvent émise
dans des rapports, ou déclarations que "les usagers
devraient participer davantage au financement de leurs
études". Traduction: pour étudier, faudra
payer ! Ça laisse prévoir une augmentation
sans commune mesure avec les précédentes.
Cette idée intéressante a déjà
été appliquée dans d'autres pays
d'Europe, et risque fort de l'être en France .
Ce qu’on ne sait pas assez : la loi Savary
donne le droit à chaque étudiant de demander
à être exonéré du paiement
des droits d’inscription (les boursiers le sont automatiquement).
Il faut écrire au président, en expliquant
en quoi ta situation personnelle justifie une telle
décision, pour lui demander le remboursement
des droits que tu as payés en t’inscrivant. D’après
la loi, dix pour cent du nombre total des étudiants
peuvent être exonérés. Ce total
n'a jamais été atteint à Paris
IV... faute d'un nombre suffisant de demandes.

L'AGEPS demande :qu’on
revienne à la situation de 1984 (droits limités,
sécu gratuite). Que les étudiants soient
informés des possibilités d’exonération.
L'AGEPS a obtenu : l’an
passé plusieurs dizaines d’étudiants ont
été exonérés grâce à
nous. Depuis 1998, suite à un vote du CA à
notre initiative, tous ceux qui font une demande d'AIE
(voir l'article sur l'aide sociale) sont automatiquement
exonérés
L’AGEPS peut t’aider :à
rédiger ta demande d’exonération, et en
la transmettant à l'administration, ce qui te garantit
qu'elle sera examinée et suivie.