Manifeste
de l’Association Générale des Etudiants
de Paris-Sorbonne
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L'Assemblée
générale des adhérents de l'AGEPS,
qui se tiendra le vendredi 9 novembre 2001, débattra
de l'adhésion du syndicat à la Fédération
Syndicale Etudiante (FSE) . De facto, une partie de
ce manifeste est caduque, notamment la partie sur
les organisations nationales. Quel que soit le résultât
de cette Assemblée Générale,
celle-ci est la preuve que les années noires
de l'UNEF sont achevées et que l'AGEPS peut
considérer son expérience localiste
comme une parenthèse en train de se refermer.
Si nous conservons tel quel, pour l'instant, ce
Manifeste, c'est parce qu'il rassemble les bases qui
ont permit la survie de notre équipe sur Paris-IV
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L’Association
Générale des Etudiants de Paris-Sorbonne
(A.G.E.P.S)
est un syndicat qui rassemble des étudiants
de l’Université Paris-Sorbonne, quelle que
soit leur origine politique ou philosophique, qui
souhaitent défendre les droits des étudiants
de Paris-IV.
L’A.G.E.P.S
se donne pour objet de rassembler tous les étudiants
qui considèrent, hors des querelles de clocher,
que le but du syndicalisme étudiant, dans une
période où aucune organisation syndicale
nationale ne démontre qu’elle peut agir sur
le milieu étudiant, est de défendre
les droits des étudiants. Nous réaffirmons
qu’aucune organisation nationale n’a en tête
de résoudre les problèmes qui se posent
dans l’université Paris Sorbonne. C’est pourquoi
l’A.G.E.P.S choisit de privilégier son indépendance
locale aux orientations de l’organisation nationale
à laquelle est affiliée. Cependant,
l’A.G.E.P.S se déclare prête à
travailler de manière unitaire dans les conseils
centraux, d’U.F.R, ou sur le terrain, avec les sections
locales sur Paris-IV d’une organisation nationale,
à condition que cette coopération s’effectue
dans le respect de chacun.
L’A.G.E.P.S
se donne comme tâche de répondre à
toutes les questions posées par l’application
des réformes universitaires , notamment celles
qui concernent le contrôle des connaissances,
le calendrier universitaire, le maintien d’une session
de rattrapage en septembre, une plus grande homogénéisation
des U.F.R, etc. Nous nous engageons à agir
au quotidien dans toutes les commissions de l’université
où nous serons présents (commission
scolarité, culturelle, F.A.V.E, commission
sociale d’établissement), et à y défendre
les étudiants. Les principes qui nous dirigeront
seront la défense d’une éducation qui
s’inscrive dans le cadre du service public, c’est
à dire une éducation ouverte à
toutes et à tous, et qui donne à chacun
les moyens de pouvoir réussir.
Un
des principes que nous défendrons, dans cette
période rythmée par la mondialisation,
est le retour à l’ouverture la plus large sur
l’étranger, pour reconquérir un public
d’étudiants qui participait à la richesse
de Paris-IV. Bien entendu, nous nous engageons à
agir sur la question des conditions matérielles
étudiantes, c’est à dire nous battre
pour aider les étudiants sur le plan de l’aide
sociale ou l’aide pédagogique.
L’A.G.E.P.S
conserve toute liberté pour engager un dialogue
et des initiatives avec toute organisation, nationale
ou locale, qui s’engagerait à défendre
les étudiants de Paris IV. Notre vision n’est
pas « corporatiste », car elle prendra
en compte de nombreuses autres réflexions locales.
Nous persisterons à penser que toute réflexion
syndicale doit être nationale. Cependant, dans
le cadre de la crise qui traverse le monde étudiant
et ses organisations représentatives, nous
considérons qu’aucune structure n’est aujourd’hui
satisfaisante, et que toute action à l’intérieur
de ces structures est vouée à l’échec
par l’existence d’appareils politiques. Ce sont ces
constats qui expliquent notre action et notre volonté
de créer l’A.G.E.P.S, structure de rassemblement,
de réflexion et d’engagement des étudiants
de Paris IV.
Fait
à la Sorbonne, le 23 avril 2001
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les Statuts
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