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LE GUIDE
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La vie après le DEUG : le deuxième cycle






L’année de Licence est organisée à peu près de la même façon que le DEUG, mais elle est très différente quant au contenu des enseignements. Après la phase d’initiation, il s’agit d’aborder un véritable travail universitaire. Les programmes sont plus resserrés : il ne s’agit pas de tout voir, mais de travailler à fond certaines questions pour acquérir et utiliser des méthodes. En général, les profs choisissent des sujets proches de leurs domaines de recherche, ceux qu’ils connaissent le mieux.
L’année de Maîtrise est, pour la plupart d’entre nous, celle qui laisse le meilleur souvenir. En effet, l’essentiel du travail ne consiste plus à apprendre des cours, mais à mener un travail personnel de recherche sur un sujet original pour rédiger un mémoire. Pour ceux qui souhaitent faire de la recherche leur métier, c’est une première initiation. Pour tous les autres, c’est une occasion de découvrir par une expérience personnelle comment s’élabore le savoir qui nous est enseigné.
Depuis quelques années, il y a une tendance à diminuer cet aspect original de l’année de maîtrise en augmentant le nombre d’heures de cours obligatoires aux dépens du travail de recherche. Là encore, rien de grave à Paris IV : ces cours restent limités, le contrôle de l’assiduité et les examens sont surtout symboliques, l’essentiel pour avoir le diplôme restant l’appréciation portée sur le mémoire.

L’essentiel est donc le choix du sujet de ton mémoire, auquel tu vas consacrer une année de travail. Ce sujet t’est donné par ton directeur de maîtrise, qui en prend la responsabilité. Le premier point est donc de le choisir parmi les professeurs de ta filière. Il faut t’en préoccuper dès la fin de l’année de licence. Il y a plusieurs possibilités:

- Tu sais exactement quel sujet tu veux traiter. Il faut alors chercher quel est le prof le plus compétent pour te diriger sur ce sujet et en discuter avec lui.
- Tu sais en gros ce qui t’intéresse, quelle période ou domaine, mais sans plus. C’est le cas le plus fréquent. Il faut choisir un directeur dont les préoccupations correspondent à ce que tu souhaites, et lui demander de te proposer un sujet.

- Tu n’as aucune idée précise. Tout t’intéresse dans la discipline où tu fais ta licence. Cherche alors, parmi les profs que tu as eus en licence ou en DEUG, celui avec lequel tu as envie de travailler et demande lui un sujet.

L’A.G.E.P.S ne peut pas t’aider en tant que syndicat évidemment, mais les plus anciens d’entre nous ont leur expérience personnelle de la question, qui peut t’être utile. De plus, que ce soit par les conseils ou par nos études nous connaissons plus ou moins la spécialité de chaque professeur ainsi que les rapports de suivi qu’ils entretiennent avec leurs étudiants. N’hésite pas à nous demander notre avis, tout en sachant que, en fin de compte, ce sera à toi de choisir et que tu es le mieux placé pour le faire.
 
 

Si tu veux changer de fac, et que ton transfert pose problème, nous pouvons faire intervenir nos camarades de la Fac où tu veux aller.



 

 TD surchargés : un problème récurrent

L’intérêt théorique d’un TD, c’est d’être en petit groupe avec un enseignant. Ce n'est pas hélas toujours le cas.
En raison du manque d’enseignants, de nombreux groupes comptent beaucoup trop d’étudiants. Il est alors plus difficile de discuter avec les profs: le TD tourne au cours magistral. On consacre moins de temps à chaque exposé ou exercice. Il est impossible, faute de place, quand on a raté son exposé de demander à en faire un deuxième, et on traîne toute l’année une mauvaise note.

L’A.G.E.P.S demande : des groupes de 25 étudiants. Nous en sommes loin. Cela dépend essentiellement du ministère, qui ne crée pas assez de postes, et sur lequel l’ensemble des étudiants doit faire pression. Mais il y a des (petites) marges de manœuvre au niveau de l’Université, qui peut embaucher plus de vacataires.

L'A.G.E.P.S peut t'aider : Quand un groupe est scandaleusement surchargé, nous pouvons agir pour obtenir son dédoublement. Encore faut-il que nous soyons au courant, et puissions présenter une revendication précise, en nous appuyant sur une mobilisation des étudiants concernés. Si tu es dans un groupe surchargé, viens nous trouver et nous verrons ensemble ce que nous pouvons faire (pétition, lettre au directeur d’UFR, etc.). Sur ce type de question, nous sommes sûrs d’avoir le soutien du prof concerné !
 


Et après...

Le plus courant : préparer les concours de l'enseignement, primaire ou secondaire (voir plus loin). Tu peux faire un DESS, à Paris-IV ou ailleurs. C'est une formation très spécialisée, de type professionnel, qui en principe débouche sur un emploi. Chaque DESS sélectionne sur dossier, sur ses propres critères: il ne suffit pas d'avoir sa maîtrise.

Tu peux aussi entreprendre un travail de recherche, DEA (un an) puis doctorat (au moins trois ans, plus souvent cinq) : il n'y a ni cours obligatoire, ni examen, il s'agit de rédiger une thèse sur un sujet que tu choisis et de la soutenir devant un jury. L'essentiel est de trouver le sujet, et un prof qui accepte de te diriger, et aussi de persévérer jusqu'à la soutenance. Pour financer ces années d'études supplémentaires, on peut obtenir une allocation de recherche, éventuellement complétée par une charge de TD dans une fac (comme vacataire ou moniteur) : c'est idéal, mais il y en a très peu, surtout dans les matières littéraires. Autre possibilité, le cas le plus fréquent : faire sa thèse tout en enseignant dans le secondaire, après avoir réussi le CAPES ou l'Agrégation. Les débouchés sont faibles : chercheur ou enseignant dans le supérieur. C'est pourquoi il est conseillé de passer les concours du secondaire avant d'entreprendre sa thèse.

Enfin, avec un diplôme de deuxième cycle, tu peux aussi poursuivre des études hors du système universitaire. Il y a beaucoup d'écoles (journalisme, en particulier) ou d'instituts qui recrutent à ce niveau, sur concours ou sur dossier.

Pour plus de renseignements tu peux toujours aller voir au SCUIO (information et orientation) à la Sorbonne, salle C369. Il est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h, sauf le jeudi de 9h à 13h.
Tél. 01-40-46-26-14 ou 01- 40-46-32-48.