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Et maintenant…

 


En juin 2001, l’UNEF-ID a obtenu de la direction de l’UNEF que celle-ci se saborde. L’ancienne UNEF a rejoint l’UNEF-ID pour reconstruire la mythique « grande UNEF ». Les contours de cette organisation restent très incertains. On ne sait pas encore ce qu’elle souhaite défendre en termes d’aide sociale ou en ce qui concerne la réforme ECTS (Europe-Crédits-Tranferts-Etudiants, en anglais), c’est-à-dire la prochaine réforme qui va toucher l’université française, et dont les points essentiels sont à la fois très mal définis et potentiellement porteurs des germes d’une véritable « révolution » des fondements de notre système éducatif. Tout ce que nous savons, c’est que l’UNEF-ID prétendument réunifiée souhaite contrôler la restauration universitaire, ainsi, sans doute, que l’attribution de l’aide sociale, ce qui ne peut manquer, selon nous, d’amener des dérives de tout ordre, comme ç’avait été le cas lorsque la MNEF et l’UNEF-ID étaient contrôlées par les mêmes personnes.

Un autre des objectifs de l’UNEF-ID prétendument réunifiée est le contrôle des instances universitaires, et notamment elle rêve d’être en situation de monopole en ce qui concerne la représentation du syndicalisme dit « progressiste ». Leurs arguments, vous les entendrez peut-être : « tu es progressiste ? Vote pour une grande organisation démocratique. ». Et éradiquer l’A.G.E.P.S semble être un de leurs premiers objectifs sur Paris-IV. Contrairement à ce qu’on vous dira peut-être aussi, nous ne sommes pas des fascistes. Mais nous pensons qu’il est possible de faire du syndicalisme en restant indépendants des partis politiques de gauche.

Face à cette « machine », quelques dizaines de militants répartis sur une dizaine d’universités, et notamment à Paris-IV, ont décidé de résister à l’étouffement. Notre pari : mettre en place un syndicalisme ouvert, revendicatif, présent sur le terrain, et novateur face à la pensée unique qui sévit à l’université, aussi bien au ministère que dans les syndicats existants. Pour gagner ce pari, nous comptons sur les étudiants qui souhaitent s’investir dans le débat universitaire. Nous lançons un appel à tous les étudiants dégoûtés par les magouilles passées et présentes, à tous ceux qui recherchent un cadre de débat et d’action démocratique. Sans eux, sans vous, notre initiative est vouée à l’échec, car face aux bureaucrates et aux militants professionnels, aux dizaines d’étudiants d’universités lointaines auxquels l’UNEF-ID paye un voyage à Paris pour faire ses campagnes, nous ne pourrons pas réussir dans cette aventure.

Cette année sera critique. Soit nous gagnons notre pari, et nous aurons permis au syndicalisme à la Sorbonne de se rénover, soit nous sommes balayés… Croyez bien que nous sommes sérieux pour le dire : n’attendez pas que la situation évolue en notre défaveur, même à notre époque de crise du militantisme. Sinon c’en sera fini de tout mouvement étudiant à Paris-IV, et il ne restera plus que des associations de loisir à buts lucratifs pour représenter nos camarades et nous-mêmes et animer le débat universitaire.
 

A Paris, le 4 juillet 2001,
Les militants de l’AGEPS.